- porte-queue
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• 1776; « caudataire » 1564; de 1. porter et queue♦ Papillon dont les ailes comportent de longs prolongements. ⇒ machaon. Des porte-queues.⇒PORTE-QUEUE, subst. masc.A. —Celui qui porte la traîne du vêtement d'un grand personnage. Synon. caudataire. L'héritière eût-elle désiré un porte-queue, on lui en aurait trouvé un (BALZAC, E. Grandet, 1834, p.229).B. —(Papillon) porte-queue. Papillon (machaon) dont les ailes inférieures sont pourvues de prolongements. Je vois un banc de porte-queues, la plupart noirs zébrés d'azur (GIDE, Voy. Congo, 1927, p.773).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. 1935, plur. des porte-queue (id. ds Lar. Lang. fr.); LITTRÉ, ROB.: des porte-queue(s). V. porte-. Étymol. et Hist.1. 1465 porte-coue «personne qui porte la traîne du manteau ou de la robe d'un haut personnage» (P. H. MORICE, Preuves hist. Bretagne, t.3, p.146 ds BARTZSCH, p.11: Jaquette du Fan porte-coue de la Duchesse); 1564 portequeue (THIERRY); 2. 1776 entomol. porte-queue (VALMONT DE BOMARE, Dict. raisonné universel d'hist. nat. ds FEW t.9, p.214b). Comp. de l'élém. de compos. porte- et de queue1.
porte-queue [pɔʀtəkø] n. m.❖1 Caudataire. || Des porte-queues.0 Elle avait (…) son grand aumônier, son chambellan, sa première dame d'atours (…) L'héritière eût-elle désiré un porte-queue, on lui en aurait trouvé un. C'était une reine (…)Balzac, Eugénie Grandet, Pl., t. III, p. 629.
Encyclopédie Universelle. 2012.